Les chiffres sont à la baisse en ce qui concerne la croissance des ventes, les attentes en matière d'exportation et la confiance des entreprises. Au contraire, le nombre de faillites augmente. L’horizon 2024 ne rend pas les grossistes optimistes. Tout cela est lié à la situation économique générale. L’économie européenne continue de connaître des difficultés. Selon nos prévisions économiques mondiales 2023-25, la probabilité d'une récession restera élevée jusqu'à l'été. Il y a de plus en plus de chances que les grossistes doivent faire face à la faillite de clients importants. Pour amortir le choc, souscrire une assurance-crédit n'est pas un luxe.

Les grossistes, avec leurs activités d'importation et d'exportation, sont plus sensibles que quiconque aux conditions du commerce international. Celles-ci ne sont certainement pas optimales en 2024. L’incertitude géopolitique ne fait qu’augmenter. Outre les foyers de guerre en Ukraine et à Gaza, les nombreuses élections imminentes en Europe et dans le reste du monde créent une incertitude supplémentaire. Jamais auparavant autant d’élections n’avaient coïncidé comme en 2024. Une grande attention est portée aux élections présidentielles aux États-Unis, mais il y a aussi des élections en Inde, en Chine et au Japon, par exemple. Les élections au Parlement européen ont lieu cette année dans l'UE. Si l’on additionne tous les pays où auront lieu des élections en 2024, cela représente près de la moitié du PIB mondial. En d'autres termes, l'impact est énorme. Compte tenu du virage politique mondial vers la droite, il y a de fortes chances que le commerce international soit confronté à un protectionnisme croissant (mesures commerciales).

Les éléments positifs pour le commerce sont la baisse de l’inflation et la réduction des taux d’intérêt prévue plus tard en 2024. Peut-être que les consommateurs retrouveront de la latitude dans leur portefeuille et que les investissements seront stimulés. Selon notre bureau d'études, le taux directeur dans la zone euro sera de 3,5 % fin 2024 (fin 2023 : 4 %).
En tant que secteur, le commerce de gros est confronté à de nombreux défis, notamment le manque de personnel, la hausse des coûts et l’urgence d’une transition climatique et énergétique. Les entrepreneurs sont obligés d’ajuster leur stratégie. Les acteurs, petits et grands, doivent travailler sur la durabilité et la numérisation pour rester pertinents.

Les nouvelles technologies et innovations jouent un rôle crucial dans l’amélioration des processus logistiques, l’optimisation des chaînes d’approvisionnement et l’augmentation de l’efficience et de l’efficacité du secteur. Cela contribue non seulement à rationaliser les processus, à réduire les coûts et à améliorer la satisfaction des clients. Cela renforce également la collaboration et la connectivité dans la chaîne d’approvisionnement.

De plus, les innovations garantissent plus de durabilité. Les entreprises qui savent bien gérer cette situation acquièrent un avantage concurrentiel et sont mieux à même de répondre à l'évolution rapide de la demande du marché.

Grâce à la gestion numérique des stocks et à l'entreposage à la demande (lié ou non à un partenaire logistique ou à une logistique interne), le grossiste peut garantir une livraison plus rapide au client final professionnel. Selon les produits, la distribution peut être quotidienne, via des tournées de livraison ou des livraisons personnalisées, mais uniquement si la quantité de marchandises transportées le justifie.

La qualité des services logistiques de chaque grossiste est un élément clé de différenciation, même si les prestataires de services logistiques purs leur font également concurrence.

  • Qu'il s'agisse de l'emballage, du chargement des véhicules ou de l'organisation des tournées de livraison, les investissements technologiques permettent aux grossistes d'accélérer ces flux et de s'adapter (en temps réel) à une demande toujours fluctuante.
  • En utilisant de manière plus intensive et plus intelligente la Business Intelligence et le Big Data, les grossistes peuvent augmenter considérablement l’efficacité de leurs processus commerciaux.
  • Aujourd'hui, les grossistes en amont et en aval investissent dans des outils de gestion informatique pour leurs chaînes d'approvisionnement et de distribution. Ils bénéficient ainsi de la traçabilité de leurs produits et respectent diverses normes, notamment dans le domaine alimentaire.
  • Dans le contexte de la numérisation croissante des activités, le personnel des commerces de gros doit disposer de solides connaissances numériques. La formation devient donc un enjeu majeur dans ce secteur.
Le grossiste ne fabrique pas lui-même les produits. Par conséquent, la consommation d'énergie du secteur est relativement faible. L'amélioration de la durabilité et la réduction de l'impact sur l'environnement se concentrent principalement sur l'utilisation d'emballages recyclables (carton ou papier au lieu du plastique) et sur l'optimisation du transport, qui se fait principalement par la route. L’optimisation logistique est donc au cœur du modèle économique du grossiste et contribue à la performance énergétique.

Le commerce de gros est un secteur où les professions sont très variées et la demande de main-d'œuvre importante. Mais comme presque tous les autres secteurs, le commerce de gros a également du mal à attirer de nouveaux employés. Même si le niveau de salaire est un avantage.

Il est plus élevé que dans le commerce de détail, par exemple. Le secteur souffre principalement d’une pénurie de chauffeurs-livreurs, de préparateurs de commandes et de caristes.

Le comportement des consommateurs évolue constamment et les entreprises de commerce de gros doivent s'adapter à ces nouvelles tendances. Le passage aux achats en ligne, la durabilité et la consommation éthique sont autant de facteurs qui peuvent influencer la demande de certains produits et services.

Les grossistes sont particulièrement sensibles aux évolutions cycliques. Cela explique pourquoi le nombre de faillites dans le secteur augmente plus que la moyenne. En raison de la hausse des coûts et de la faiblesse persistante de l’économie, de plus en plus d’entreprises ont des difficultés à gérer leurs liquidités et leur rentabilité. La hausse des taux d’intérêt et l’augmentation des coûts salariaux ont des conséquences néfastes.

La faillite de clients importants peut également toucher durement les grossistes. Les grossistes qui travaillent avec les institutions publiques courent moins de risques que ceux qui travaillent avec des détaillants et des PME. Pour éviter que les entreprises ne se retrouvent avec des factures impayées, nous proposons des solutions d'assurance-crédit. Les entrepreneurs savent alors avec certitude qu'ils seront payés.

Dans le commerce de gros comme ailleurs, il est important de se renseigner sur ses fournisseurs et ses clients avant d’engager une relation commerciale. Nos équipes peuvent aider les grossistes à se renseigner sur leurs nouveaux clients, en collectant les informations qui leur permettront d’évaluer leur solvabilité et leur fiabilité (date de création, dynamique de marché, documents financiers…). Elles accompagnent ensuite les grossistes sur la durée avec un suivi de la santé financière de leurs clients. Ce suivi est primordial afin d’éviter au maximum les retards de paiement, voire les impayés.

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